Bienvenue dans la rubrique "LaboSong".
Ici je dévoile les dessous de mon travail de studio et je vous livre quelques brides de mon traval artistique en vous confiant des extraits de chansons qui ne sont pas vouées à être diffusées.
Les "LaboSong" se compose d'un couplet, d'un refrain qui se bercent sur une ligne mélodique avec un visuel basé sur mon travail d'illustration ou de photographie.
Que de les ranger dans un tirroir ou de les oublier sur un disque dur, je préfère vous partager ce contenu.
1 à 2 fois par semaine, je vous publie l'une de ces "LaboSong". En espérant que ce concept vous plaise.
Cette chanson explore le paradoxe d'une célébration où l'amour devient un produit de consommation, tout en réaffirmant la beauté des sentiments authentiques.
Dans la lignée de mon premier titre "Allô, Allô", le texte jongle entre critique sociale et émotions vraies. Des notifications qui s'enchaînent aux cœurs en plastique, en passant par les algorithmes qui swipent nos vies, la chanson dépeint un monde où l'amour semble formaté. Mais au fil des couplets, elle nous rappelle que les vrais sentiments se nichent dans les petits riens, loin des étiquettes et des vitrines.
Un hymne à l'amour sincère qui questionne nos rituels modernes tout en célébrant ce qui fait battre nos cœurs. À écouter seul.e ou à deux, pour redécouvrir que l'amour véritable est juste là, dans ce qui ne s'achète pas.
[Couplet]
Des lèvres rouges qui brillent dans le noir,
Entre le turquoise et l'orange, nos histoires.
On se parle, on se reflète, on se multiplie,
Mais les mots restent coincés dans la nuit.
Les silences se dédoublent comme un miroir,
Entre le désir de dire et la peur de savoir.
On joue avec les couleurs de nos vérités,
Pendant que nos secrets restent figés.
[Refrain]
Dis-moi, dis-moi ce que tu caches,
Derrière tes lèvres qui se détachent.
C'est pas les mots qui nous séparent,
C'est tout c'qu'on dit pas, qui nous égare.
Dis-moi, dis-moi pourquoi on danse,
Entre le silence et l'éloquence.
Les reflets mentent mais les cœurs savent,
Que nos mots sont devenus des épaves.